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MISE À JOUR : 10 septembre 2025 • Ressources et Formations

E-commerce B2B : définition, chiffres clés, avantages et exemples de sites

E-commerce B2B : définition, chiffres clés, avantages et exemples de sites

À retenir dans cet article :

  • Un marché incontournable de 27 000 milliards $ qui croît plus vite que le B2C.
  • Des décisions d’achat complexes, rationnelles et multi-décideurs.
  • Des plateformes de création de sites B2B qui vont bien au-delà d’un simple catalogue en ligne.
  • Un levier de performance : cycles de vente plus courts, coûts réduits, fidélisation et expansion.
  • Une expérience qui reprend les standards du B2C : simplicité, rapidité et personnalisation.

Il est bien loin, le temps où l’on remplissait des bons de commande à la main, tête dans le catalogue du trimestre, pour commander des fournitures aux tarifs les plus hauts…

Aujourd’hui, on se connecte, même en entreprise ! L’e-commerce de pro à pro ne peut plus être laissé de côté.

Les clients professionnels sont tellement coutumiers des standards du e-commerce B2C (entre particuliers), qu’ils transposent leurs habitudes côté pro.

L’e-commerce B2B n’est désormais plus un simple avantage concurrentiel, il est une transformation incontournable à prendre en compte pour rester dans la course.

On vous explique ce que c’est exactement le e-commerce B2B : vous allez voir, c’est un pendant passionnant au e-commerce que vous connaissez !

Définition du e-commerce B2B

C'est quoi le e-commerce Business to Business (B2B) ?

💡 DÉFINITION

L’e-commerce Business to Business (B2B) désigne l’ensemble des transactions commerciales réalisées en ligne entre deux entreprises.

Dans le monde professionnel, l’e-commerce B2B n’a plus rien à voir avec une “simple boutique en ligne”.

Ici, on parle de plateformes capables d’absorber la complexité : des catalogues gigantesques, des tarifs dynamiques qui s’adaptent en temps réel, et surtout des connexions directes avec les outils centraux de l’entreprise comme l’ERP (logiciel de gestion tout en un pour les pros) ou le CRM (logiciel de relation client).

L’enjeu n’est pas seulement de vendre un produit en quelques clics, mais de soutenir des transactions de grande ampleur, d’accompagner des relations commerciales qui durent des années et de répondre à des besoins de personnalisation poussés.

Imaginez par exemple un grossiste alimentaire qui fournit des restaurants et des hôtels.

Avec une solution e-commerce B2B, ses clients peuvent passer leurs commandes en ligne, vérifier la disponibilité des stocks, bénéficier de tarifs négociés ou programmer des réassorts automatiques.

Tout se fait en autonomie, de manière fluide et sans paperasse, là où autrefois il fallait échanger une série de mails ou attendre un devis.

C'est quoi la différence entre e-commerce B2B et B2C ?

Contrairement au e-commerce B2C (Business to Consumer), qui permet de vendre directement aux consommateurs, c’est-à-dire aux particuliers, le B2B s’adresse exclusivement à des professionnels, qu’ils soient grossistes, distributeurs, détaillants ou fabricants.

Par définition, le e-commerce C2C (consumer to consumer) est le pendant entre particuliers.

Notre article sur les différentes formes de e-commerce

Comme nous venons de l’évoquer, même si l’e-commerce B2B et le B2C partagent des bases similaires, à savoir vendre en ligne, leurs mécanismes et leurs finalités diffèrent fondamentalement, et ce sur plusieurs aspects.

→ Les comportements d’achat

Dans le B2C, tout va vite : un client peut craquer pour une paire de baskets ou un gadget tech après avoir vu une pub bien ficelée ou une promo flash. L’achat est souvent dicté par l’émotion, l’envie du moment, l’effet de surprise.

En B2B, le scénario est totalement différent. Ici, chaque décision d’achat est mûrement réfléchie, comparée, validée. Une entreprise ne commande pas “sur un coup de tête” : elle cherche des solutions fiables qui répondent à ses besoins opérationnels.

Chaque détail compte : le rapport qualité-prix, les délais de livraison, le sérieux du service après-vente, les garanties contractuelles. Rien n’est laissé au hasard.

Autre différence clé : le processus d’achat. Là où un particulier décide seul, une commande B2B implique souvent plusieurs niveaux de validation.

L’acheteur initie le besoin, le gestionnaire vérifie la cohérence, le directeur financier valide le budget… autant d’acteurs à convaincre avec des arguments solides. Pour un vendeur, ça signifie qu’il faut bâtir un discours clair et rassurant, capable de séduire non pas une personne, mais tout un écosystème décisionnaire.

→ Le rôle des contrats et des relations de long terme

Dans le B2C, l’achat est souvent ponctuel : un client commande un produit, le reçoit, et la relation peut s’arrêter là sans suite particulière. Rien n’oblige à prolonger le lien avec le vendeur.

En B2B, la logique est toute autre. L’objectif n’est pas de multiplier les transactions isolées, mais de construire des partenariats durables.

Les entreprises recherchent des relations stables, encadrées par des contrats clairs où tout est défini à l’avance : tarifs, conditions de livraison, modalités de paiement, niveaux de service attendus. Ces engagements donnent confiance et assurent la continuité des échanges.

C’est précisément pour ça qu’une solution e-commerce B2B ne peut pas se contenter d’un simple “catalogue en ligne”.

Elle doit intégrer des fonctionnalités avancées : gestion des contrats directement dans l’espace client, application automatique des prix négociés, conditions de paiement personnalisées selon chaque profil.

En bref, un outil conçu non pas pour vendre une fois, mais pour soutenir et renforcer une relation commerciale dans la durée.

→ Des volumes d’achat différents : palettes vs. paniers

Dans le B2C, les clients achètent en petites quantités. En B2B, c’est une autre échelle ! Les paniers peuvent atteindre des volumes impressionnants, parfois en palettes ou en containers tout entier.

container

Ça implique donc des besoins logistiques, que les plateformes e-commerce B2B doivent gérer efficacement : systèmes de gestion des stocks en temps réel, solutions de livraison adaptées aux grands volumes… Ce sont des incontournables du e-commerce B2B.

→ Expérience utilisateur : personnalisation et fonctionnalités avancées

Dans le B2C, l’expérience utilisateur repose sur la simplicité et l’instantanéité : un site agréable à parcourir, un tunnel de commande rapide, quelques options de paiement variées… et le client est conquis.

En B2B, l’enjeu est différent. Les professionnels veulent une interface ultra efficace et sur-mesure, adaptée à leurs besoins.

Ça passe par :

  • des tarifs personnalisés appliqués automatiquement selon le contrat ou le volume commandé,
  • des catalogues adaptés où chaque client ne voit que les références qui le concernent,
  • ou encore la possibilité de créer plusieurs comptes utilisateurs au sein de la même entreprise, avec des droits d’accès différenciés,
  • sans oublier les commandes récurrentes, qui doivent pouvoir être répétées en un clic sans repartir de zéro à chaque fois.

Toutes ces attentes demandent une architecture technique robuste et des fonctionnalités avancées.

Autrement dit, impossible de s’appuyer sur un simple modèle pensé pour le grand public.

L’e-commerce B2B a ses propres codes, ses propres contraintes, et des approches qui diffèrent fondamentalement de celles du B2C.

L’e-commerce B2B et le B2C ont des approches fondamentalement différentes.

À RETENIR

Alors que le B2C privilégie l’émotion et l’immédiateté, le B2B s’appuie sur la rationalité, la personnalisation et des relations commerciales sur le long terme.

En tant qu’e-commerçant B2B, vous devez absolument comprendre ces spécificités et y répondre avec des solutions adaptées.

b2b-vs-b2c

Les chiffres du e-commerce B2B

Étude

En 2022, les ventes en ligne des entreprises ont atteint près de 27 000 milliards de dollars, soit une croissance de près de 60 % par rapport à 2016 selon les chiffres de l’UN Trade & Development.

Du côté des comportements d’achat, les usages évoluent vite.

Selon le rapport B2B Pulse 2024 de McKinsey, le parcours client suit désormais une “règle des tiers” : un tiers des interactions se fait en présentiel, un tiers à distance (visioconférence, téléphone) et un tiers via le self-service digital.

Désormais, chez les entreprises qui ont intégré l’e-commerce dans leur offre, ce canal pèse déjà près de 34 % du chiffre d’affaires.

En ce qui concerne les montants des paniers, 20 % des décideurs B2B sont prêts à dépenser entre 500 000 $ et 5 millions $ via des canaux à distance mais seulement 7 % sont prêts à dépasser les 5 millions $ entièrement en ligne.

Des paniers aux sommes XXL qui promettent aux entreprises vendant en B2B des chances de booster leur chiffre d’affaire si elles choisissent bien leurs canaux de vente : l’étude McKinsey nous apprend également que 72 % des entreprises qui utilisent 7 canaux ou plus ont gagné des parts de marché (contre beaucoup moins pour celles en dessous).

Avantages et exemples de e-commerce B2B

1. Accélération des cycles de vente

Dans le B2B autrefois, l’achat pouvait vite ressembler à un parcours du combattant : il fallait absolument demander un devis, attendre la réponse, le faire valider en interne, renégocier parfois, puis seulement passer commande…

Un processus qui pouvait s’étaler sur plusieurs jours, voire plusieurs semaines.

Avec une plateforme e-commerce, ce temps est drastiquement réduit.

L’acheteur pro, le gérant de l’entreprise ou le responsable achats, accède directement à son espace personnalisé, configure ses produits, obtient un devis instantané et peut le transformer en commande en quelques clics.

Ajoutons à ça la clé de toute bonne relation client en ligne : la personnalisation. Chaque client retrouve son propre catalogue, ses tarifs négociés et ses conditions de paiement déjà intégrées grâce à son passeport en ligne, alias son compte fidélité.

Il n’a plus besoin d’appeler son commercial pour vérifier une remise ou connaître la disponibilité d’un article : tout est affiché en temps réel.

Imaginez un responsable d’usine qui a besoin de commander une centaine de références techniques. Avant, il devait préparer une liste, l’envoyer par mail, attendre la réponse du fournisseur puis valider avec sa hiérarchie. Et je ne vous parle pas de l’époque de l’envoi de bordereau de commande par courrier !

Désormais, il peut importer son fichier CSV, un tableur Excel, directement sur la plateforme, générer un devis automatique et obtenir une validation interne en quelques minutes.

Pour le vendeur, le gain est tout aussi net. Les configurateurs de produits et les outils internes CPQ (“Configure, Price, Quote”) encadrent la complexité technique et garantissent des devis corrects du premier coup.

Les informations circulent automatiquement entre le site, le CRM et l’ERP : plus besoin de ressaisir les données, le devis est enregistré, le stock réservé et la commande prête à être préparée.

Les paiements eux-mêmes s’adaptent au mode de fonctionnement B2B : paiement différé, mandat SEPA ou même solutions de “Buy Now Pay Later”, des avances de frais à régulariser plus tard, dédiées aux entreprises.

france-bureau

Chez France Bureau par exemple, le temps est comprimé : le client pro déclenche un devis rapide en ligne, accompagné au besoin par un conseiller, et bénéficie gratuitement d’un plan d’aménagement 2D/3D pour sécuriser sa décision.

Le site affiche des gammes dédiées aux usages pros (bureaux, sièges, rangement, acoustique, accueil…), des délais annoncés directement sur les pages et documents produits, et un suivi logistique clair (livraison & installation). Pour certaines sélections, une livraison rapide est même indiquée (ex. estimée 7 à 15 jours), ce qui aide les équipes à planifier sans appeler systématiquement les commerciaux.

Pour le vendeur, les échanges se concentrent sur le conseil d’aménagement plutôt que sur la paperasse pour conseiller au mieux le client pro qui recherche l'excellence.

2. Optimisation des coûts opérationnels

En B2B, chaque commande mobilise traditionnellement beaucoup de ressources humaines : échanges d’emails pour valider les prix, bons de commande envoyés par fax ou par téléphone, saisie manuelle, facturation papier, suivi de stock via des fichiers Excel partagés…

Ces petites tâches, multipliées par des dizaines ou centaines de clients, finissent par peser lourd sur les coûts de gestion.

À ça s’ajoutent les erreurs humaines (une référence mal saisie, une quantité oubliée, une facture égarée), qui entraînent retards, litiges et temps supplémentaire de résolution.

Avec une plateforme e-commerce, une grande partie de ce processus est automatisée. Les catalogues sont accessibles en ligne, les tarifs sont mis à jour en temps réel, les commandes s’intègrent directement dans l’ERP et les factures électroniques sont générées sans intervention humaine.

Moins d’allers-retours entre le client et le fournisseur, moins de saisie manuelle, et donc moins de coûts cachés. C’est un peu comme passer d’un carnet papier rempli à la main (où l’on peut vite se tromper de ligne) à un tableau Excel connecté qui fait les calculs et alerte automatiquement en cas d’erreur.

metro-fr

Metro.fr, l’enseigne de distribution pour les restaurateurs, propose une plateforme e-commerce B2B où les chefs peuvent commander leurs ingrédients, consulter leur historique d’achats et gérer leurs factures en un clic.

Là où, autrefois, il fallait passer par un commercial ou se rendre en magasin, tout est désormais centralisé en ligne.

Ça n’empêche pas du tout l’ajout de conseils au client, au contraire : via son blog et des articles de conseils, Metro donne en plus des clés aux pros pour réussir au quotidien. Une économie aussi à prendre en compte : plus besoin de lourdes formations ou encore de conseillers spécialisés en boutique car tout se trouve gratuitement en ligne !

hygiene-metro

3. Personnalisation et fidélisation à grande échelle

En B2B, la fidélité n’est pas qu’une question de “bon service client”. Elle se construit sur une relation de confiance où chaque acheteur retrouve ses conditions négociées, ses volumes, ses préférences et un parcours qui lui ressemble. Autrement dit, il s’attend à un traitement sur-mesure même quand il passe par une interface en ligne.

C’est précisément ce qu’une plateforme e-commerce permet de faire : elle mémorise les tarifs, applique automatiquement les remises par volume et n’affiche que les références pertinentes au client.

Un acheteur ne se retrouve donc pas à naviguer dans un catalogue de 10 000 produits s’il n’en commande régulièrement qu’une cinquantaine. Pour lui, l’expérience est plus simple, plus rapide, mais avec quand même la possibilité de voir les autres produits des autres catégories comme il se baladerait, curieux, au fil des pages d’un catalogue papier !

Chaque compte client est associé à des conditions préréglées (tarifs, remises, modes de paiement, conditions de livraison, centres de coûts). Lorsqu’il se connecte, le système reconnaît son profil et active automatiquement les bonnes règles.

Ça veut dire qu’un distributeur de matériel médical peut proposer à l’hôpital A ses tarifs négociés sur certains équipements, à la clinique B un catalogue restreint aux références qu’elle a l’habitude d’acheter, et à la start-up C un paiement différé à 30 jours.

legallais

C’est exactement ce que propose Legallais. Son site e-commerce ne se contente pas d’afficher un immense catalogue de plusieurs dizaines de milliers de références : chaque client professionnel se connecte à un espace personnalisé où s’appliquent automatiquement ses tarifs négociés, ses remises par volume et ses conditions logistiques.

Un artisan qui commande régulièrement des visseries ou des chevilles n’a pas besoin de parcourir l’ensemble du site : il retrouve en quelques clics ses articles habituels, avec tarifs et disponibilités mis à jour en temps réel.

Le moteur de pricing ajuste instantanément les conditions commerciales selon le profil de l’entreprise, les quantités choisies ou le centre de coûts associé.

Un grand groupe du BTP verra s’afficher son contrat cadre, tandis qu’un petit installateur local bénéficiera d’un tunnel simplifié avec les produits qu’il commande le plus souvent.

4. Expansion géographique et nouveaux canaux

Là où les commerciaux des enseignes pro devaient auparavant se déplacer, prospecter localement ou s’appuyer sur un réseau de distributeurs, une plateforme digitale agit comme une vitrine mondiale, accessible 24h/24.

Prenons l’exemple d’un fabricant industriel de pièces détachées. Grâce à une boutique en ligne multilingue et multidevise, il ne se limite plus à ses distributeurs habituels. Un nouvel acteur étranger peut découvrir son offre via Google, consulter les conditions d’achat adaptées à son marché, obtenir un devis automatique en euros, dollars ou livres sterling ou même couronnes danoises s’il est implanté au Danemark, puis commander directement.

Techniquement, cette ouverture s’appuie sur plusieurs briques essentielles pour mener à bien les ventes : la gestion des devises (conversion automatique, intégration de moyens de paiement locaux), l’adaptation linguistique des catalogues et la conformité réglementaire (TVA intracommunautaire, douanes, certificats, et tout autre élément juridique lié de près à la législation en vigueur dans le pays).

C’est plus que du marketing sur le web, c’est une véritable stratégie et chaque langue mérite son propre site avec ses propres spécificités selon les marchés.

Avec un bon logiciel profilé pour l’international (comme WiziShop pour faire un peu d’auto-promo entre professionnels 😉) , la plateforme permet aussi de gérer les stocks disponibles pour chaque zone géographique et de synchroniser les flux logistiques avec différents transporteurs.

rajafr

Le cas de Raja.fr, leader européen de l’emballage et des fournitures pour les entreprises, illustre parfaitement le potentiel d’un site e-commerce B2B bien pensé.

À l’origine centré sur le marché français avec Raja.fr, le groupe a progressivement décliné son site en plusieurs versions locales, comme Raja.be pour la Belgique, Raja.es pour l’Espagne.

rajaes

Cette approche multilingue et multidevise simplifie considérablement le tunnel d’achat des clients professionnels à l’étranger : une PME espagnole peut ainsi se connecter sur Raja.es, consulter le catalogue dans sa langue, visualiser des tarifs en euros adaptés à son marché et passer commande en quelques clics, comme si elle traitait avec un fournisseur local.

Derrière cette apparente simplicité, la plateforme gère automatiquement des aspects techniques complexes comme la TVA intracommunautaire, la facturation conforme aux réglementations locales ou encore l’optimisation logistique avec des entrepôts répartis dans plusieurs pays.

5. Data et intelligence (artificielle) commerciale

Le e-commerce B2B n’est pas seulement un canal de vente supplémentaire : c’est aussi un vivier énorme de données.

Chaque clic, chaque recherche, chaque commande ou même chaque abandon de panier laisse une preuve au commerçant. Là où le commercial devait se fier à son intuition ou à quelques échanges informels, la plateforme donne une vision objective et détaillée du comportement d’achat des clients.

Concrètement, un acheteur qui consulte régulièrement une gamme sans passer commande envoie un signal : il s’intéresse au produit mais hésite encore.

Selon Baymard Institute, en B2C, les raisons 2025 de l’abandon de panier sont les suivantes, à voir si celles-ci peuvent aussi avoir un impact en B2B :

baymard-2025

De même, la fréquence des réassorts, les volumes commandés ou le moment précis des achats permettent de prédire les besoins avant même qu’ils ne soient exprimés. Ces données, croisées avec les historiques de commandes et les marges, proposent aux équipes commerciales un tableau de bord pour agir de manière proactive sur le long terme, en test & learn.

Avec l’aide d’outils d’analytics ou même de l’IA, il devient possible de segmenter les clients par potentiel d’achat, de recommander automatiquement des produits complémentaires et d’optimiser les conditions commerciales.

Imaginons un distributeur de matériel qui observe que plusieurs clients laissent régulièrement les mêmes références en panier sans les valider. L’équipe commerciale peut transformer cette donnée en action : proposer une remise, mettre en avant un pack promo ou même lancer une nouvelle offre adaptée à la demande en attente.

Autre exemple : une baisse de fréquence de commande peut déclencher une alerte de “client à risque”, permettant au commercial de réagir avant que la relation ne se désagrège pour toujours…

manomanopro

ManoManoPro.fr , la plateforme dédiée aux artisans et PME du bâtiment, illustre bien comment un site e-commerce B2B peut transformer la donnée en levier de performance commerciale.

Derrière chaque session utilisateur, le site collecte une multitude d’informations : recherches récurrentes sur un type de perceuse, consultation répétée de fiches produits sans passage à l’achat, abandon de paniers contenant toujours les mêmes références… Elles servent à calibrer des actions, comme proposer une offre spéciale limitée dans le temps, mettre en avant un pack promotionnel regroupant perceuse + accessoires, ou encore déclencher une remise personnalisée.

Mais la force de ManoManoPro s’appuie aussi sur la richesse des avis clients laissés sur chaque produit. Pour un artisan en quête de matériel fiable, lire des retours détaillés d’autres experts constitue un critère de décision majeur. Ces avis, croisés avec les données de navigation et d’achat, alimentent le moteur de recommandation : un utilisateur ayant consulté plusieurs modèles de visseuses sans trancher se verra suggérer les références les mieux notées par des profils similaires.

manomanopro-avis-produit

6. Alignement avec les nouveaux comportements d’achat

Les acheteurs pro n’achètent plus comme il y a 15 ou 20 ans : ils adoptent les mêmes habitudes que dans leur peau de consommateurs particulier en quête d’un bon plan pour décorer son jardin ou mieux cuisiner pour leurs enfants. Les tendances du e-commerce touchent aussi les pro !

Ils veulent trouver l’information en ligne, comparer rapidement, obtenir un tarif vite, commander sans friction et suivre leur livraison sans avoir à passer dix coups de fil.

Bref, ils attendent du B2B la même fluidité que sur Amazon ou Decathlon.

Le réflexe n’est plus d’appeler un fournisseur pour poser des questions, mais de taper la recherche sur Google, comparer les offres, regarder un tuto sur YouTube, au pire voir une formation sur Udemy, lire des avis et, si possible, commander directement depuis l’annonce Google Shopping qui affiche le meilleur prix.

Techniquement, ça implique d’adapter l’expérience aux standards B2C, avec au minimum :

  • un site responsive pensé pour le mobile
  • une navigation bien pensée
  • des fiches produits complètes et claires
  • un moteur de recherche interne efficace
  • un tunnel de commande simple.
seton

Seton.fr , spécialiste de la signalétique et des équipements de sécurité pour les entreprises, est un excellent exemple de la transformation digitale du B2B.

Pendant longtemps, les commandes passaient par d’épais catalogues papier envoyés chaque année aux responsables HSE (Hygiène, Sécurité, Environnement) ou aux services achats.

Aujourd’hui, ce fonctionnement appartient au passé grâce au site e-commerce B2B de Seton, qui reprend tous les standards du e-commerce grand public pour les appliquer aux besoins professionnels.

La navigation est intuitive, même sur mobile, et permet à un acheteur de trouver en quelques secondes le panneau de sécurité conforme à la législation ou l’équipement adapté à son activité.

Les fiches produits sont détaillées, enrichies de visuels, de caractéristiques techniques précises et parfois même de guides d’utilisation, ce qui remplace de manière beaucoup plus positive les simples descriptions textuelles des anciens catalogues papier.

Le parcours d’achat a lui aussi été optimisé : l’utilisateur ajoute ses produits de sécurité au panier en quelques clics, visualise le montant total, sélectionne son mode de livraison et valide sa commande en ligne même sur son smartphone.

Des suggestions intelligentes enrichissent l’expérience : par exemple, un client qui veut acheter une armoire de sûreté se voit recommander automatiquement des ventilateurs pour ces armoires ou encore d’autres modèles à différents prix, comme le ferait Amazon avec ses recommandations personnalisées !

seton-suggestion

En pratique, une plateforme B2B bien pensée devient à la fois un levier de croissance et un outil stratégique. Elle fluidifie les opérations, renforce la relation client entre pros et ouvre des opportunités commerciales qui auraient été impensables avec un modèle 100 % traditionnel.

Autrement dit, elle permet aux équipes de se concentrer sur la valeur ajoutée plutôt que sur l’administratif.

Dans un marché où les acheteurs attendent la même expérience que dans le B2C, rapide, transparente et mobile, l’absence de canal digital équivaut à passer à côté de nombreux clients potentiels….

À l’inverse, les entreprises qui prennent ce virage dès aujourd’hui se donnent une longueur d’avance pour référencer leurs produits et services, tout en mettant leur image de marque en avant pour briller comme un pro, pour les pros !

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